Un mauvais Maître

Catégories : Homme soumis, Femdom Domination féminine
il y a 1 an

Il m’a fallu du temps pour l’admettre. C’est difficile de voir qu’on est dans l’erreur lorsqu’on pense agir bien, de bonne fois. La péripétie qui m’a amené à remarquer que je ne suis un maître amendable, avec le concours d’une femme qui m’est chère, est anecdotique. Pour moi. Peut-être moins impactante pour celui qui en a été victime.

Le moment où Tabor, mon chien, a persisté à mettre ses pattes avant sur la fenêtre parce qu’il voyait un voisin discuter dans la rue et surtout escorté de son compagnon en laisse. Pour exprimer sa joie de revoir cet autre animal, Tabor a gratté ce jour toute la baie vitrée. La fenêtre aux vitres nettoyées il y a peu étaient encrassées de ses sales griffes. J’étais en rogne, alors j’ai décidé de punir ce chien coupable .

J’ai fait des choix «en direct» sans prendre de recul. Il n’y avait aucune adéquation entre la faute et les corrections, mais cela je m’en suis rendu compte ultérieurement. Lorsque Florine, le personne qui m’a guidé afin que je considère que mes agissements me faisait plus fautif que Tabor.

  • « Tu peux punir évidemment Serge, mais il ne faut pas mettre ton toutou dans l’incompréhension. Tu donnes une leçon et conduit vers l’entendement» m’a t-elle éclairé. Florine que j’apprécie vraiment a beaucoup d’ascendant sur moi, je l’écoute depuis pratiquement notre rencontre.

Tabor, a reçu la sentence quelques minutes après son forfait. Pendant une semaine il ne sortirait que le matin, en laisse, juste pour effectuer ses besoins naturels. Et il devra attendre le lendemain pour avoir son prochain repas. J’avais dit ! Il percevrait ce qu’il a fait de mal, ma disais-je. Puisqu’en le grondant je lui indiquais ses traces sur la fenêtre. Il y avait là quelque chose de normal dans notre relation chien maître. Toujours pris par la colère je n’imaginais pas qu’il serai inconcevable pour Tabor de faire le lien entre ses restrictions de sorties et mon énervement de 7 jours auparavant.

C’était d’autant plus frustrant pour lui qu’il adore les escapades à l’extérieur,. Gambader dans le parc, saluer joyeusement les promeneurs, il n’est jamais agressif. Même si instinctivement je savais l’effet que l’absence de ballades aurait sur Tabor, je ne mesurais pas l’excès de la punition.

Le troisième jour de celle-ci, Florine en fut informée au cours d’un dialogue entre nous deux. Elle me demanda en quoi cela permettrait à moins chien de se grandir. Etonné de cette interrogation, avec déjà le sentiment d’avoir fait erreur, j’étais tout attentif à la suite de son explication. Non seulement j’écoute cette femme, tiens compte de ses dires, mais depuis deux ans je la laisse me guider ; autant expliciter les choses comme elles le sont, me commander. Florine m’avait un jour proposé d’orienter notre relation vers un déséquilibre de droits et responsabilités. J’avais vite accepté, aimant franchement ses accents à l’impératif.

Elle ne dit rien de plus, se leva et fouilla dans un meuble de la pièce d’à coté. La crainte me pris insidieusement car Florine, parfois ne se contente pas de mots et passe à l’action pour rendre ses propos plus convainquant. En fait elle revint avec un livre - de la sociologie des gens possédant des animaux domestiques.

Elle m’enjoigna de lire un chapitre. Ce qui fut ma priorité le lendemain, me félicitant très souvent de suivre les instructions de ma guide. Tout cela fut fort bien, j’avais ainsi l’esprit remis dans de meilleures disposition, cependant Tabor était toujours consigné. Et je me voyais comme çà pas amputer la punition, c’était ma décision j’ai ma fierté ! Alternant d’un sentiment à l’autre, je finis par envoyer un message à Florine, qui saurait révéler ma mauvaise attitude vis à vis de mon chien. Sa réponse fut lapidaire :

  • «Tu veux que je te fasse un dessin ? Faut-il qu’il soit imprimer à la baguette sur ton postérieur ?» Le lendemain Tabor était libéré de toute contrainte, nous nous sommes promener longuement dans le quartier aussi content l’un que l’autre.

De ma position de maître de Tabor, j’ai voulu endosser un rôle autre : dominateur. Mais pour que cela soit acceptable cela exige des vertus qui, c’est maintenant patent, sont amoindries chez moi. Pérennité, attention, sens de l’éducation., droiture complice. J’en tire une leçon, je le redis aidé par Florine. Depuis j’accepte plus encore qu’elle me corrige quand le trouve nécessaire, en accord avec un caractère où je suis plus doué : soumis.

belle histoire vive le chien
Merci pour ce récit
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